Cette introduction peut être considérée comme un premier cours. Nous y verrons un certain nombre de points indispensables par la suite. Certains points seront rappelés plus tard, d'autres seront considérés comme acquis.

La page d'accueil vous a déjà donné les grandes lignes de la façon dont sont construits ces cours et des objectifs visés.


PIANO, PIANO NUMÉRIQUE, CLAVIER, SYNTHÉTISEUR...

Clavinova

Dans ce cours, aucune discrimination ne sera faite entre tous ces instruments à clavier. J'ai, pour ma part, appris sur piano mais je possède actuellement un piano numérique à toucher lourd de marque Yamaha P120, un Roland FP7 ET un piano droit, qui me convient parfaitement.

Je n'ai pas cité l'orgue qui possède des techniques particulières qui ne seront pas vues ici, mais si vous possédez un orgue électronique sans pédalier et que vous voulez en jouer comme n'importe quel clavier, ces cours feront l'affaire.

Je ne vous apprendrai pas de techniques propres au piano (à cordes). Je vous apprendrai à jouer d'un instrument à clavier, qu'il fonctionne de manière mécanique ou électrique.


LE CORPS

Je vous parle maintenant de la position du pianiste puis je ne vous embête plus avec ça. Une bonne position facilite le jeu, permet un meilleur déplacement des bras, des poignets, des mains, des doigts et permet de moins se fatiguer.

Le pianiste se tient droit, oui, mais il n'adopte certainement pas une posture militaire. Regardez des vidéos de pianistes professionnels. Lorsqu'ils ne sont pas trop maniérés (ils peuvent se permettre, eux, ils sont professionnels), il ont le dos droit mais ne sont pas au garde-à-vous.

Les genoux, sauf pour les personnes les plus petites, ne rentrent pas sous le piano ou à peine seulement. Ce point est important. Si vous voyez quelqu'un rentrer ses genoux sous le piano, vous pouvez être sûr qu'il n'a jamais pris de cours ou n'a jamais eu de professeur sérieux. Cela ne l'empêchera pas d'acquérir des techniques mais il sera limité dans sa progression.

Ce genre de conseils peuvent se retrouver dans le sport. L'entraîneur peut donner des conseils qui peuvent paraître minimes ou bien nous proposer des positions qui nous mettent mal à l'aise. On sait que ce n'est pas pour nous ennuyer mais bien pour nous faire progresser, si possible sans prendre de mauvaises habitudes qui seront difficiles à inverser plus tard.


LA MAIN

La main sera amenée à prendre différentes positions, nous en reparlerons dans les diverses leçons. Un point est essentiel. Entendez-le dès maintenant même si je serai amené à le répéter maintes et maintes fois : la main, comme le reste du corps d'ailleurs (épaules, coudes, poignets), doit être détendue. Dans un premier temps, elle devra être le plus détendue possible puis vous gagnerez ensuite en décontraction.

Que se passe-t-il quand on essaie de se passer de cette règle ? On se dit, c'est bon, détendu ou pas, je peux aller vite. Oui. Mais que se passera-t-il quand vous voudrez aller encore plus vite ? vous n'y arriverez plus, vous ne pourrez plus progresser et il vous faudra revenir en arrière sur des choses beaucoup plus simples et retravailler la décontraction de la main. Vous vous fatiguerez bien plus vite, rendant impossibles les séances des travail de plus d'une heure, idem pour les concerts. Et enfin, vous risquez, comme dans le sport, des courbatures mais surtout des tendinites à répétition. J'ai vu plus d'un pianiste manquer un examen ou annuler un concert à cause de ce fléau qui a pour origine une tension dans le bras ou la main.

Lorsque vous travaillerez un morceau ou un extrait, ne vous dites jamais : "C'est bon, j'accélère. Non, loupé. Je recommence, non, loupé. Je recommence, non, loupé encore." J'ai vu mes propres élèves, à qui je venais de donner des consignes, faire ceci sous mes yeux, comme s'il était difficile de s'en empêcher. Vous voilà prévenu. Essayez de vous en empêcher. Vous souhaitez accélérer ? Pourquoi pas. Accélérez un peu. Si ça ne passe pas, retravailler à nouveau plus lentement. Cessez votre travail lorsque vous aurez surpassé une difficulté même lentement. N'arrêtez pas sur un extrait qui vous paraîtrait difficile parce que vous l'avez travaillé trop vite.

CHERCHONS D'ABORD À FAIRE LES CHOSES BIEN, LENTEMENT, PLUTÔT QUE VITE AVEC DES DÉFAUTS.


Quand on parle de la main, au piano, on parle aussi des doigts. Ceux-ci sont numérotés pour aider le pianiste sur la partition. On les numérote en miroir, en partant du pouce, comme ceci :

Numérotation des doigts de la main pour les pianistes

Au piano, tous les doigts ont la même importance (sauf pour les trilles). Le compositeur ne privilégie jamais un doigt par rapport à un autre. Mais les doigts ne sont pas tous égaux. Certains sont plus agiles, certains sont plus musclés. Comme tous les pianistes au monde, vous éprouverez des difficultés à faire obéir votre 4ème doigt, l'annulaire. Il ne faudra pas le brusquer mais l'accompagner, petit à petit, à se muscler, à devenir plus souple.

Ces numéros sont utiles pour indiquer quel doigt utiliser pour quelle note. Nous ne les utiliserons pas au début car la main restera dans une seule position. Nous les utiliserons après quelques cours, là où il y en a besoin, pour indiquer un changement de position. Puis vous apprendrez progressivement à faire vos propres choix. Il y a parfois des choix logiques mais plusieurs choix sont parfois possibles.

Abréviations.
MG : Main gauche
MD : Main droite


LES EXERCICES

Pour chaque leçon, je propose un ou plusieurs exercices. Le travail devra commencer par ces exercices. Ils devront être bien avancés avant de commencer le morceau de la même leçon. Puis, les autres jours de la semaine, vous reprendrez le ou les exercices, même s'ils sont sus, avant d'attaquer le travail sur le morceau.

Parfois l'exercice ira même plus loin que le morceau.


LES MORCEAUX

J'ai choisi de vous faire travailler sur 33 morceaux pour piano de difficultés progressives. Ils sont tirés du répertoire classique (Händel, Mozart, Beethoven...) ou du répertoire populaire. J'ai moi-même arrangé toutes les chansons populaires et j'ai adapté toutes les pièces classiques, sauf celle de Leopold Mozart que j'ai gardée identique. Les quatre premiers morceaux sont des exercices, comme tous les élèves de piano sur terre en jouent lorsqu'ils débutent.

Faites un tour dans les menus pour voir ce qui vous attend ou cliquez sur ce lien. Tout le monde a d'ailleurs accès gratuitement aux trois premiers cours qui suivent cette introduction et aux deux derniers. Si je donne un accès gratuit aux derniers cours, ce qui n'est pas commun, c'est pour que vous sachiez ce qui vous attend à la fin d'un travail d'une année.


LE SOLFÈGE

Je vous donnerai dans chaque leçon, les éléments solfégiques dont vous aurez besoin mais je ne vous donnerai pas de cours de solfège. Un cours de solfège comprend de nombreuses disciplines, toutes très utiles pour devenir un musicien accompli (et pas juste un instrumentiste), mais pas forcément toutes utiles à la pratique du piano.

Vous n'êtes pas des enfants, nous ne fonctionnerons pas comme une école de musique ou un conservatoire. Vous ferez vous propres choix.

Plusieurs solutions sont possibles :
- Vous avez un bagage solfégique suffisant pour suivre ces cours de piano
- Vous souhaitez travailler le solfège en même temps avec www.coursdesolfege.fr et serez armés pour toutes les situations
- Vous ne souhaitez pas insister plus que ça sur la théorie musicale, vous vous contenterez de ce qui est proposé ici et ferez particulièrement marcher votre mémoire

Il n'y a que vous qui sachiez quel est le meilleur choix pour vous.


LES VIDÉOS

Les vidéos ont été tournées avec des moyens semi-professionnels. Elles sont hébergées sur Youtube principalement pour des questions de compatibilité. Ainsi, je suis certain qu'elles pourront être lues sur tous les systèmes mais également sur les téléphones et les tablettes tactiles.

Je me suis longtemps posé la question du plan de prise de vue et j'ai choisi un plan que l'on pourrait nommer "Plan élève" ou "Plan tourneur de page". La vue de dessus n'est pas satisfaisante car elle supprime une dimension. On s'intéresse aux touches mais pas aux mouvements de poignet. Ainsi, après avoir essayé maintes et maintes solutions, suis-je arrivé à quelque chose qui me convient parfaitement : c'est la vision de l'élève qui est assis à côté du professeur.

Youtube a tendance à écraser un peu les vidéos en les réduisant. N'hésitez pas à les regarder en plein écran et en Haute Définition.



LES SÉANCES DE TRAVAIL

Comme il vient d'être dit, c'est vous qui êtes le mieux placé pour savoir ce qu'il vous faut. Je ne vous dirai pas ce qu'il faut faire. Vous avez sans doute un travail ou bien vous faites des études, certains d'entre vous ont des enfants. Si vous arriviez à travailler votre piano tous les jours, ce serait formidable mais ça ne concernera pas beaucoup de personnes parmi vous. Ensuite tout dépend de la durée de la séance, de vos connaissances préalables, de vos qualités de musicien.

Un seul impératif : ne pas changer de leçon avant d'être satisfait de son travail sur la leçon en cours.

Je parle d'un travail d'une année. C'est une moyenne. Certains mettront moins, peut-être même six mois s'ils ont déjà des notions. Certains mettront un peu plus.




ÊTES-VOUS PRÊT À VOUS LANCER ?